Bref historique :
Les dépôts qui succèdent au Houiller sont identifiés à l’Autunien par Bergeron (1889) qui reconnaît aussi le Permien moyen dans les dépôts rouges sus-jacents.
Répartition des affleurements, composition, épaisseur : Deux ensembles sédimentaires principaux sont distingués :
Cet ensemble gréso-conglomératique à sa base, gréso-pélitique ensuite, atteint 250 m d’épaisseur. Il affleurement dans la seule vallée du Dadou.
Il peut être divisé en trois ensembles lithologiques successifs. De bas en haut, à partir du Stéphanien supérieur :
Autunien I. Formation gréso-conglomératique rosée de l’Escoudarié (120 m).
Autunien II. Formation gréso-pélitique grise de Cantemerle (60 m).
Autunien III. Formation gréso-pélitique grise et rouge du Cayla (au moins 100 m).
Cette formation gréso-pélitique rouges affleure dans la vallée du Blima où son épaisseur est de 60 m, sous la discordance des Argiles à graviers du Tertiaire.
La formation affleure aussi entre Ramières et Rieuccau (Ouest de Réalmont).
Stratigraphie des dépôts du Stéphano-permien du bassin de Réalmont. D’après Delsahut (1981), modifié
Le rares flores du Permien de Réalmont ne permettent pas de préciser davantage l’âge Autunien donné à la « série grise » (Mazeaud et Vetter, 1976).
Callipteris conferta
Odontopteris
écailles de poissons.
Par comparaison avec les régions voisines (Bassins de Carmaux et de Najac), Delsahut (1981) propose un âge Autunien basal, pour la partie inférieure de la « série grise », un âge Autunien inférieur pour sa partie moyenne et un âge Autunien moyen pour sa partie supérieure.
Il y aurait partout dans le Tarn, une lacune de l’Autunien supérieur et du Saxonien inférieur.
La « série rouge » est pour l’essentiel attribuée au Saxonien, par comparaison avec les régions voisines. Il est également possible que le Thuringien soit représenté dans le Bassin de Réalmont.