S’étalonnant de 350 à 1250 m. d’altitude, ce massif de 10 000 ha a, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, fait l’objet d’un important reboisement en essences résineuses (épicéas, sapins pectinés, douglas) destinées à la production de bois d’œuvre.
La faune entomologique de ce massif est essentiellement composée d’espèces ubiquistes, et le manque de diversité des essences boisées (souvent non indigènes) ne fait rien pour enrichir la diversité entomologique du secteur.
Il faut souligner le manque de prospections entomologiques sur ce massif.
Limite nord du département et frontière avec l’Aveyron, cette vallée est particulièrement boisée et essentiellement peuplée de bois de chêne et de châtaignier.
Elle est sous prospectée en matière d’entomologie, si ce n’est quelques données sur de grands carabes, en particulier une des stations les plus septentrionale de Chrysocarabus splendens à Montirat et la présence de quelques hybrides.
La faune entomologique est assez méconnue et pourrait réserver des surprises si toutefois quelques entomologistes s’y penchent à l’avenir. Pourquoi n’y trouverions-nous pas Osmoderma eremita (le fameux Pique-Prune) présent en Aveyron et dont nous ne connaissons qu’une donnée tarnaise à Albi en 1928.
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