UN PATRIMOINE GEOLOGIQUE PEU CONNU : LES GISEMENTS DE VERTEBRES FOSSILES BARTONIEN SUPERIEUR DU CASTRAIS
HISTORIQUE DES DECOUVERTES ET REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
GISEMENTS DES "GRES ET CONGLOMERATS DE PUECH-AURIOL, DE LA PLAINE DE VENES ET DE LA BOULBENE".
AGE BARTONIEN SUPERIEUR (MP 16)
GISEMENTS DES ENVIRONS DE REALMONT ET DE LAMILLARIE
Réalmont
Dans les environs de Réalmont, Vasseur (1894, p. 76) place la « mollasse sableuse de Saix et Lautrec » au-dessus des argiles rouges de Lamillarié alors que plusieurs des coupes (Vernière, Lamillarié) nous les montrent clairement en-dessous.
Il nous signale dans cette assise, sans en préciser la provenance, la présence de restes de Lophiodon, Palaeotherium, tortues et crocodiles.
Richard (1946) a pu identifier Palaeotherium cf. rütimeyeri et Palaeotherium castrense dans les collections de la Faculté des Sciences de Montpellier, alors que la collection du musée de Toulouse renferme les restes des deux crocodilens Pristichampsus rollinati et Crocodilius rouxi (Astre, 1931).
Le Lophiodon n’est pas retrouvé en collection.
Hervet (2003, p. 329) signale la présence dans les collines de Réalmont, d'un grand Testudininei indéterminé, voisin de Hadrianus castrensis.
Plus récemment, l’élargissement du virage de la RN 112, à Vernière (photo-ci-dessous), a permis de mettre à jour des restes de crocodiliens (vraisemblable Pristichampsus rollinati) et de chéloniens (fouilles F. Duranthon, Muséum d'histoire naturelle de Toulouse).
Extrémité distale de la mâchoire inférieure du crocodilien Pristichampsus rollinati. |
Lamillarié
Une portion de mâchoire de Palaeotherium castrense provient d’une carrière exploitée 1,5 km au Sud de Lamillarié (Astre, 1957). Le fossile provient d’un grès dur, à grain fin, finement graveleux où il a été prélevé par le Dr. Taurines.
Astre (1957), qui a assuré sa détermination, souligne qu’il s’agit du témoin le plus septentrional de la faune bartonienne du Castrais qui déborde ainsi dans « le golfe de l’Albigeois ».
suite. Les espèces nouvelles du Castrais