De haut en bas elle comprends les formations suivantes (lien vers fig. 3) :
- La Formation de Mandegourc
- La Formation de Masnau-Massuguiès
- La Formation du Moulin Mont-Roc
Elle est constituée d'alternances de quartzites micacés et de schistes gris-vert présentant une puissance de quelques centaines de mètres tout au plus. Les alternances que l'on observe sur l'affleurement représenté ci-dessous (fig. 4, niveaux quartziteux en rose) témoignent des alternances sédimentaires initiales et permettent de reconnaître aujourd'hui le plan de sédimentation S0, fortement transposé à la suite des déformations hercyniennes (→ S0-1-2).
Dans les schistes (en jaune), des niveaux d'épaisseur centimétrique plus sombres (en jaune-vert) permettent également d'effectuer les mêmes constatations.
Dans les Cévennes méridionales, une formation gréso-pélitique assez semblable à été reconnue (MAGONTIER, 1988).
Vers le sommet de cette formation (lien vers fig. 3), quelques boudins métriques de métavolcanites basiques (δθ) s'observent dans ce secteur (fig. 5). Ces roches correspondent à d'anciens sills doléritiques ou bien à d'anciennes coulées basaltiques épanchées sur le fond marin.
La formation de Mandegourc était ainsi, à l'origine, une formation sédimentaire terrigène, probablement cambrienne, caractérisée par une alternances de niveaux argileux et de niveaux
sableux déposés sur le fond de l'océan Médio-européen, en bordure nord du continent du Gondwana.
Formation monotone, de puissance comparable à la précédente à laquelle elle succède en continuité de sédimentation. Elle est constituée de schistes gris à gris-vert et accidentée par quelques niveaux plus siliceux (lien vers fig. 3).
Des horizons de schistes de teinte lie-de-vin en alternance avec des schistes verts (schistes bariolés) ainsi que quelques bancs quartziteux marquent le sommet de cette formation. Cette position stratigraphique est parfois également caractérisée par la présence de nodules décarbonatés et de niveaux calcshisteux. Ces derniers ont livré, près de St Pierre de Trivisy, des brachiopodes très déformés (Billingsella sp.) permettant d'attribuer au sommet de la formation un âge cambrien supérieur à trémadocien.
La formation de Masnau-Massuguiès témoigne d'une sédimentation pélitique fini-cambrienne probablement plus distale que la formation précédente.